Un trafiquant de cocaïne raconte dans son autobiographie, qui vient de paraître, qu’il aurait sauvé Jimi Hendrix des griffes de ses kidnappeurs. Mafia, drogue et revolver, l’incroyable histoire.
Les proches de Jimi Hendrix révélaient peu après sa mort en 1970, que le guitariste avait été victime, un peu plus tôt, d’un enlèvement par un groupe mafieux. Retenu quelques jours dans l’état de New York, un contrat de disque aurait été la motivation du rapt. Tombée dans l’oublie, les détails de l’affaire restaient vagues jusqu’à aujourd’hui.
Un gangster « vantard »
Jon Robert, un mafieux américain, trafiquant de cocaïne pour le cartel mexicain dans les années 80, lève le voile sur cette affaire. Personnage inattendu et gangster « vantard », il affirme avoir sauvé la star des mains de ses ravisseurs : « Ces mecs étaient des nazes » précise Roberts. A l’époque, Roberts travaillait au « Salvation », un club new-yorkais sous le contrôle de la mafia. Hendrix s’y produisait : « Ils ont promis à Jimi de la came et l’ont emmené dans une maison hors de la ville » dit Roberts.
« Il m’a fallu trois coup de fil, avec Andy pour avoir le nom des gamins qui le tenait »
Leurs réclamations ? Un peu floue. Personne n’a connu réellement leurs motivations. Argent ou contrat de disque ? Ils ont simplement appelé le manager de la star. A ce moment là, le manager du club appelle Jon Roberts et précise que ce sont des italiens qui ont enlevé Hendrix au « Salvation ». Robert : « Il m’a fallu trois coup de fil, avec Andy pour avoir le nom des gamins qui le tenait, on les a contactés et on a mis les choses au claires. » Une semaine plus tard, il précise avoir offert une correction aux deux jeunes kidnappeurs, afin de leurs faire comprendre ce qu’il en coûte de priver une icône du rock de ses obligations.
Vrai ou faux ?
Coup de pub pour la sortie de son bouquin ou histoire vraie, en tout cas le mafieu repentit éclaire les fans et la presse spécialisée sur cette affaire. Jon Robert se demande même si Jimi Hendrix n’était pas « trop défoncé » pour se rendre compte qu’il avait été kidnappé. On a du mal à y croire…
Par Vincent Bonhomme