Une semaine après le début de l’opération Serval au Mali, les terroristes djihadistes avaient promis des représailles contre la France. Un site de la British Petroleum a subi un assaut et plusieurs employés ont été pris en otages.
Mercredi 16 janvier, une exploitation de BP a été attaquée dans le sud de l’Algérie. La direction du groupe pétrolier confirme un incident sécuritaire sur le site gazier d’In Aménas.
Bilan provisoire ?
La confusion règne suite à ce raid qui survient deux jours l’engagement d’Alger de verrouiller ses frontières avec le Mali. Selon des témoignages, l’AFP rapporte que les combattants seraient issus d’Al-Qaïda et ils auraient franchi la frontière malienne dans la nuit.
Le bilan est lourd, un mort et sept blessés. Un député algérien, Mahmoud Guemama, a confirmé qu’un français et quatre ressortissants japonais ont été enlevés. D’autres sources diplomatiques indiquent que des employés de nationalités britannique et norvégienne ont été pris en otage.
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