Plagiat : Alain Minc (encore) pris la main dans le sac

Arthur Beaufils 03/07/2013 0
L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy est de nouveau condamné pour plagiat pour son dernier livre, L’Homme aux deux visages : Jean Moulin, René Bousquet, itinéraires croisés. La facture s’élève à 11 000 euros.

Alain Minc salaire Plagiat : Alain Minc (encore) pris la main dans le sac

On a beau avoir tisser l’un des meilleurs réseaux de France et faire partie des CA de multinationales prospères, la justice semble impartiale. Alain Minc vient d’être condamné par le tribunal de grande instance de Paris pour avoir plagié pas moins de 47 passages d’un ouvrage de Pascale Froment, une biographie de René Bousquet.

L’auteur affirme que Alain Minc avait fait du plagiat à « grande échelle », avec 308 passages repris directement dans le corps du texte sans l’avoir mentionné. Le livre de Mme Froment a tout de même été cité dans les sources bibliographiques… Cette dernière réclamait l’interdiction de l’ouvrage, ainsi que 100 000 euros de dommages et intérêts.

Après avoir démenti ces allégations, Alain Minc n’a pas réussi à prouver sa bonne foi devant le magistrat. Il axait sa défense sur la reprise de faits purement factuels. Il devra verser 5 000 euros de dommages et intérêts et 6 000 euros pour les frais de justice.

Pour la juge en charge de l’affaire, « s’il n’a pas servilement copié les extraits de la biographie (…), Alain Minc a manifestement reproduit, en cherchant à modifier a minima les phrases, le plus souvent en résumant des passages et en changeant quelques mots ou expressions. ». Traduction, c’est du bon plagiat, des efforts ont été consentis ! , Alain Minc devrait faire insérer dans son ouvrage, et sous dix jours, un résumé de cette décision de justice.

Rebelote

Alain Minc avait été condamné par le même tribunal en 2001 à 15 000 euros à titre de dommages et intérêts pour plagiat, reproduction servile et contrefaçon, pour son ouvrage intitulé Spinoza, un roman juif, dont le tribunal a statué qu’il était une contrefaçon partielle de l’ouvrage Spinoza, le masque de la sagesse de Patrick Rödel, publié en 1997.

En marge de cette nouvelle condamnation, le journaliste littéraire Dominique Jamet a qualifié l’essayiste d’« infatigable piqueur et speaker d’idées ».

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