La probable mort du du n°1 de Al-Qaïda au Maghreb Islamique qui n’a pas été confirmé ce vendredi par les forces militaires françaises est jugée « crédible » pour les autorités américaines. Un coup dur pour les djihadistes.
L’annonce de la mort d’Abu Zeid, le chef d’Aqmi qui détient les quatre otages français enlevés à Arlit, au Niger est « très crédible », a déclaré un responsable américain sous le couvert de l’anonymat Le président de la République François Hollande s’est montré évasif, « des informations circulent, je n’ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu’au bout de l’opération ». Les troupes françaises, appuyées par des soldats tchadiens et du MLNA, ont acculé les katibas djihadistes dans l’extrême nord du mali, une zone de moyenne de montagne idéale pour mener une guérilla.
Test ADN en Algérie
L’armée française n’a pas confirmé le décès d’Abu Zeid vendredi 1er mars alors que des sources proche des opérations militaires en cours dans le nord indiquait qu’il aurait été tué avec une partie de ses hommes dans la zone d’Etagho, à quelques dizaines de kilomètres d’Aguelhoc (au nord de Kidal). Environ une quarantaine de combattants islamistes seraient mort dans une attaque aérienne combinée avec une offensive au sol coordonnée par l’armée française. Ces mêmes sources date cette mort à seulement quelques jours selon l’AFP. le quotidien algérien El Khabar rapporte aujourd’hui que des tests ADN ont été pratiqués en Algérie sur deux membres de la famille d’Abou Zeid afin de tenter de confirmer son identité.
Le gouvernement tient à rester discret sur les mouvements de l’armée française dans le nord Mali. Il y a des fortes probabilités pour que les otages d’Aqmi soient dans la zone. L’AFP a cité une source locale anonyme qui confirmait l’existence de récentes tractations avec des émissaires de ces katibas pour « proposer une porte de sortie à certains responsables » en échanges des otages. « Il n’était même plus question de payer une rançon » ajoute-il pour illustrer la situation dramatique des forces islamistes. La mort d’Abu Zeid pourrait être un tournant décisif dans le conflit, la principale tête de l’hydre étant coupée. Voici un court portrait d’Abu Zeid par France 24 :
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