Le rapporteur du Conseil d’Etat a estimé que le gel des tarifs du gaz imposé par le gouvernement Fillon en octobre 2011 devait être annulé
Le gouvernement Ayrault hérite d’une situation compliquée. Car l’annonce par GDF Suez il y a quelques semaines d’augmenter rétroactivement et de 10% le prix du gaz serait une belle déconvenue pour la politique sociale qui essaye d’être mise en place par la gauche élyséenne.
GDF Suez est dans son droit. Selon la loi, les prix doivent être indexés sur les coûts d’approvisionnements et d’acheminements. Pas sur le pouvoir d’achat des français. Si Matignon décide de maintenir le gel des tarifs, GDF Suez intentera une action en justice.
Le fournisseur d’énergie français veut déjà augmenter au mois de juillet de 5% le prix du gaz. Pour rappel, une hausse de 4,4% a été enregistrée au mois de janvier. Le nouveau gouvernement, embarrassé, se prononcera «dans les jours qui viennent».
Une autre question se pose dès maintenant. Celle du nucléaire. Le prix des hydrocarbures qui alimentent les centrales thermiques très polluantes vont augmenter de manière irréversible et inévitable. Les hausses de tarifs pour le consommateur aussi. Il faudrait dès maintenant construire 11 réacteurs nucléaires pour pallier à la fermeture prochaine des centrales vieillissantes. La construction de ces derniers pourrait relancer du même coup un pan de l’industrie française.
Malheureusement, François Hollande a déjà programmé le suicide énergétique de la France pour satisfaire 2,3% d’électeurs écologistes. En baissant de 25% notre apport électrique nucléaire, qui est la seule alternative au gaz, le nombre de précaire énergétique va augmenter.
Les pauvres auront froid, très froid en hiver, les classes moyennes vont encore amputer leur maigre budget. Les appartements de fonction et les ministères eux, seront toujours très bien chauffés grâce à nos impôts.
Laisser un commentaire