Instagram, le service de photographies en ligne a déjà séduit plus de 100 millions de « mobinautes ». La police australienne profite de ce succès, l’application pour « smartphones » est utilisée pour repérer les dealers de cannabis.
NSW police lors d’un « drug raid »
Si les policiers australiens profitent déjà des réseaux sociaux dans des affaires de reventes de substances illicites, Instagram permet de remonter des réseaux de « cannabiculteurs » plus ou moins amateurs.
Selon le Herald Sun, ce sont les « hashtags », des mots-clés précédés d’un # qui permet d’accéder en un simple clic au contenu associé, qui sont actuellement pistés par les autorités australiennes. Andy Ward, l’un des chefs de la police de Melbourne, rapporte au quotidien que « quiconque poste des images en rapport avec les drogues peut faire l’objet d’une enquête criminelle ».
Instagram est une mine d’or. Des milliers de photos de plantations, des personnes qui fument des « pétards » ou de simples dessins de feuilles de cannabis sont partagées chaque semaine avec le logiciel. Sur le logiciel, le mot-clé « marijuana » trouve plus de 300 000 réponses.
En France, le ministère de l’intérieur avait remonté des « journaux de culture » d’un célèbre site francophone dédié à la « Reine des Plantes », selon Rabelais. Les internautes mettaient en ligne des photographies des différentes étapes de leurs cultures de mariejeanne. Il s’en suit une série d’arrestations où une dizaine d’agriculteurs du dimanche ont été inculpés. Loin des « usines de cannabis » comme celle récemment démantelée à la Courneuve.
