Quel est le point commun entre Jêrome Cahuzac, Gérard Depardieu, ou encore Ziad Takieddine ? Ils ont tous fait couler de l’encre au sujet de leur exil fiscal. Une pratique de plus en plus courante et décomplexée qui fait naitre un sport de nouveau genre : la course à » l’optimisation fiscale » !
Un nouveau club à parisien vient d’ouvrir où les personnes concernées s’échangent leurs bon plans et leurs bonnes adresses.En clair, le jeu consiste à trouver le pays de résidence et l’activité qui vont permettre de réduire au maximum la charge fiscale.un certain nombre de pays ont lancé au grand jour des campagnes de communication pour attirer les contribuables français et les convaincre à l’exil dans des conditions tout à fait légales. C’est le cas du Portugal, du Maroc ou de l’Ile Maurice qui cherchent à devenir pour les Français ce que la Floride est aux Américains. Des régions au climat tempéré toute l’année et où l’impôt et les taxes seraient aussi doux que le Soleil et le sable des plages ou les greens de golf.
Aucun avocat spécialiste ne parlera de paradis fiscal, « chez ces gens-là » le terme est tabou, on préfère présenter « des pays ou des sites » qui, dans le monde, offrent une « optimisation fiscale » en clair la possibilité d’y vivre bien en payant le moins d’impôts possible. Et d’insister sur la facilité d’accès, les équipements médicaux accessibles.
Il y a encore deux ou trois ans, les candidats sérieux à l’exil fiscal se présentaient avec des fortunes supérieures à 10-15 millions d’euros. En deçà , les avocats déclinaient les dossiers et expliquaient que les frais étaient difficiles à amortir. Aujourd’hui, on part à Bruxelles pour moins de 5 Millions d’euros et au Maroc pour moins d’un million de patrimoine et un revenu mensuel inférieur à 5000 Euros.Tweet