La Google Car: Une voiture sans pilote

vincent bonhomme 10/05/2012 0

D’après le Wall Street Journal, Google essaye de développer son concept de voiture sans chauffeur. La firme serait actuellement en train de sollicité des fabricants de voitures américains afin jauger leur intérêt dans l’affaire.

Après la moto qui se conduit toute seul, originalement baptisé « Gostrider », « » a conçu la Google Car, une voiture . Projet débile ou véritable avancé technologiques ? Lors de la présentation du véhicule à la conférence de la Society of Automotive Engineers, à Detroit, le représentant de Google a déclaré « nous parlons à tous les fabricants de voitures pour jauger leur niveau d’enthousiasme ». Mais les grands de l’automobile américaine ont déjà presque tous des projets similaires de concurrents, avec une approche différentes et Google ne semble pas être le bienvenu.


La Batmobile

Le joli carrosse dispose d’une technologie de pointe : Des caméras et des capteurs sensoriels qui surveillent en permanence ce qui ce passe autour de lui, jusqu’a 70 mètres et à 360°. Ils détectent tous les obstacles et les véhicules. Un environnement modélisé en une carte 3D dans les bureaux de Google, via des serveurs est connectés à la voiture. Ainsi, les conducteurs alcoolisés et les narcolépsiques pourront voyager en toute sécurité. Aussi, Les accroc aux smartphones, les fumeurs de « Gitanes » et les personnes d’ordinaire un peu lentes n’auront plus de soucis à se faire, puisque les temps de réaction de la voiture sont bien plus rapides que ceux d’un humain. Mais on ne connait pas la réaction de la voiture en cas de braquage, lorsqu’elle vous emmènera dans un quartier malfamé suite à la bifurcation qu’elle vous fera prendre à cause des embouteillages…

Un accessoire de bord

Plusieurs options sont envisagées quand à la commercialisations de ce système : Il pourrait être distribué sous forme d’options ajoutée après l’achat d’un véhicule comme l’installation d’un autoradio ou de la climatisation, voir même offert pour encourager le développement et l’achat d’autres articles Google. L’argument de base ? Une voiture complétement automatique pourrait réduire le nombre de mort sur les routes (1,3 million dans le monde en 2008, selon l’Organisation mondiale de la santé), fluidifier le trafic et diminuer les émissions de gaz polluants. Après plusieurs démonstration en 2011 sans personne à son bord, encore beaucoup rechigne de monter dans cette voiture du future. Mais pas Steve Mahan, un aveugle qui a accepté de se laisser guider par la machine.

Un itinéraire précis avait été pré-enregistrer dans un ordinateur de l’entreprise. Dans la video, La Google Car a l’air de le respecter avec minutie. Elle va même jusqu’à se positionner avec précision devant le micro du Drive-in d’une célèbre chaine de Tacos pour que le ‘cobaye’ puisse ainsi se rassasier. Une fois arriver à destination, le voiture se gare tranquillement sur une place handicapé:

« Une commercialisation ? bien avant dix ans. Si ce n’est pas le cas, honte à nous, les ingénieurs »

Les sept Google Cars ont déjà parcouru plus de 350 000 km sur les routes californiennes. Un seul accident à déclarer, mais l’erreur est humaine. D’après Google, la voiture roulait en mode manuel. La commercialisation n’est pas pour demain, Il reste des « millions de miles » a parcourir d’après Anthony Levandowski, le créateur de l’engin. L’enjeu principale ? Le logiciel évidemment, mais aussi le matériel : La fiabilités des capteurs qui détectent les dangers présents sur les routes. Le sujet de la sécurité étant le fil rouge du concept, les discussions avec les assureurs sont en cours. Mais si c’est Google qui conduit, il sera responsable du moindre accident et plus le propriétaire du véhicule. Google sera dans l’obligation de prendre une assurance pour tous les véhicules qu’il vend et cela risque de coûter très cher (même si l’argent ne manque pas chez eux).

Une caméra recueille des informations et les données sont couplées à celles de Google Street View. Et si le plus gros challenge réside bien dans la mise au point du software, la fiabilité et le coût des capteurs sont aussi problématiques dans le cadre d’une commercialisation. Au niveau de la loi un seul État (le Nevada), a adapté sa législation pour autoriser les voitures autonomes à circuler sur ses routes. Il faut encore modifier le code pénal, la responsabilité civil et cela prend du temps. L’obstacle principal reste la peur de la machine : sur la route, on n’est jamais à l’abri d’une situation imprévue… Pour cela, ils travaillent également sur la mise au point d’un système d’alarme capable de prévenir l’utilisateur suffisamment en avance lors d’une éventuelle défaillance du système.

Réagir à cet article »