C’est une vraie révolution qui se déroule dans le grand nord européen, l’Islande, après avoir réécris sa constitution, provoque le modèle occidental. Il n’est plus seulement question de juger les banquiers ou de repousser les négociations d’intégration de l’Union Européenne. Au programme, réévaluation des valeurs de la société : interdiction des jeux de hasard, de la prostitution, des strip-teases et bientôt de la pornographie sur internet.
Comment ? La loi qui sera votée très certainement au printemps, prévoie de censurer purement et simplement les sites internet concernés en bloquant leur accès. Il ne sera dès lors plus possibles de payer avec des cartes de crédit émises par des banques islandaises.
L’Islande devient ainsi le premier pays à s’opposer à cette gigantesque marée pornographique qui a envahi internet.
Le porno inonde internet
Gail Dines, une chercheuse américaine avance des chiffres vertigineux : « Le chiffre d’affaires de l’industrie porno dans le monde est évalué actuellement à 97 milliards d’USD. Rien qu’aux Etats-Unis on produit chaque année plus de 13 mille films pornos. Une page sur trois sur Internet contient du porno. On peut dire que la pornographie domine sur Internet. Certains chercheurs considèrent même que bien des innovations technologiques sont venues sur la toile de l’industrie porno, qu’elle a été le moteur de l’essor technologique sur Internet ».
Ironique, c’est en Scandinavie que sont nées dans les années 60 les premières productions pornographiques. Malheureusement il ne s’agit plus ici des films érotiques plus ou moins pudiques de cette époque. « Nous ne parlons plus depuis longtemps des femmes nues du magazine Playboy. Il est question de vidéos hard, traumatisantes. A cause de l’Internet la pornographie est devenue d’un accès facile. Elle est regardée par toujours plus d’internautes, sur lesquels elle exerce une influence dégradante. Elle affecte leur sexualité et leur comportement envers la femme en général ».
Est-ce la solution pour assainir les rapports hommes - femmes dans nos sociétés ? Toujours est-il que la méthode islandaise semble être la plus pragmatique entre la féminisation extrême des sociétés norvégienne et suédoise et le laxisme à la française.
Pour aller plus loin, les limites du modèle norvégien :
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