En ce moment, le cannibalisme sévit à travers nos pays dit « civilisés ». Le mois dernier, un artiste japonais, Mao Sugiyama, a cuisiné ses organes génitaux pour ensuite les vendre à une clientèle un peu particulière
Les valseuses du chef
Mao Sugiyama se considère comme « asexué« , et affirme avoir agi pour attirer l’attention sur les « minorités sexuelles, les travestis, les gens asexués ».
Il avait fait une ablation de ses testicules et de son pénis en mars par un médecin « sérieux » pour éviter « une infection des organes » servit à ses gastronomes peu farouches. 20 000 yens (200 euros) le menu pour les quelques amateurs génitomaniacs. Autant dire qu’on ne fait pas fortune avec un tel sacrifice…
Mao Sugiyama aurait souhaité manger lui-même ses organes génitaux, mais les intérêts financiers l’ont convaincu de changer d’avis. Il a décidé de les vendre sous forme de plat cuisiné afin de régler une partie de ses frais de chirurgie.
200 euros les couilles aux champignons
La dégustation a eu lieu le 13 mai à Tokyo. Il n’y a pas eu de transgression des lois légiférant la vente d’organes, le traitement de déchets médicaux ou bien par rapport à la sécurité sanitaire.
Le plat a été préparé sous la supervision d’un cuisinier professionnel et les clients ont dû signer une attestation dans laquelle ils reconnaissent avoir consommé de la chair humaine en toute connaissance de cause.
Cette expérience plutôt étrange a été rendu possible par la législation japonaise, très ouverte en matière de cannibalisme. Ce repas hors du commun n’enfreint aucune loi, selon la police japonaise : « Nous sommes au courant. Aucun règlement n’a été violé et rien ne justifie d’engager une procédure », a dit un policier du quartier de Suginami où s’est déroulée la soirée dégustation.
