Le groupe Iliad, propriétaire de Free, vient de présenter le premier bilan 2012 de son opérateur mobile qui a lancé sur le marché deux offres ultra-concurrentielles il y a un an. La sucess-story de Xavier Niel continue.
Il est loin le temps du « Minitel Rose » qui a fait la fortune de Xavier Niel, le fondateur du groupe de télécommunications Iliad et sa filiale Free a réussi son pari en s’imposant parmi les géants français du secteur : SFR, Bouygues et Orange. Depuis janvier 2013, Free a conquis 8% du marché hexagonal et recruté 5,2 millions d’abonnés. Ce succès se traduit par un chiffre d’affaires excellent qui se porte à 3,15 milliards d’euros (+48%) pour le groupe dont 844 millions d’euros, soit plus d’un quart du chiffre d’affaires total, avec les offres mobiles.
« Dans une Europe des télécoms qui, à quelques très rares exceptions près, est en déclin, nous faisons presque 50 % de croissance du chiffre d’affaires sur l’année, et même 63 % sur le seul quatrième trimestre, donc cela nous permet d’être assez satisfaits », a déclaré Maxime Lombardini, le directeur général du groupe. Les 8% de parts du marché de Free équivalent à la moitié de celle de l’opérateur historique Bouygues Télécom. Ces chiffres ont donné confiance aux marchés et aux investisseurs, l’action du groupe a atteint un record historique de 148,40 euros avant même la présentation des résultats annuels le 19 mars.
