Dennis Rodman est aux États-Unis ce que Gérard Depardieu est à la France: un « emmerdeur » génial. Depuis le début de sa carrière au Detroit Pistons à la fin des années 80 jusqu’à aujourd’hui, Rodman a toujours été un mec à part. Pour rappel, l’homme aux cheveux psychédéliques a plusieurs fois flirté avec le scandale, en enchainant les frasques extra-sportives aussi rapidement qu’il accumulait les starlettes au tableau de ses conquêtes.
Parti à la base pour tourner un documentaire en Corée du Nord, Rodman en a profité pour assister à un match de basket en compagnie du leader national Kim Jong-un. À son retour du pays, il a déclaré à l l’agence Chine nouvelle: «(Kim Jong-un) est comme son grand-père et son père, qui étaient de grands dirigeants, c’est un gamin génial, très honnête et qui aime tellement sa femme».
En pleine crise diplomatique avec les États-Unis pour cause d’essais nucléaires illégaux, le numéro un nord-coréen a confié à son nouvel ami Dennis qu’il espérait que davantage d’échanges sportifs favoriseraient «la compréhension mutuelle entre les peuples des deux pays».
Interrogé sur le rôle qu’il pourrait jouer dans ce rapprochement, Rodman «The Worm» a répondu: «Un homme seul ne peut rien faire. Son pays et son peuple l’aiment. Je l’aime, c’est un mec génial.»
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