Un incendie d’une violence inouïe a ravagé une boite de nuit de Santa Maria, au sud du Brésil. À l’aube, la police militaire dressait un premier bilan d’au moins 245 morts.
«Nous avons 180 cadavres ici. Mais ce nombre pourrait malheureusement augmenter» a déclaré en début de journée un responsable des secours.
Les drames en discothèque sont courant. Seulement, les tragédies de cette ampleur, l faut bien l’avouer, ça n’arrive jamais. Il faut remonter à l’an 2000 pour retrouver trace d’une telle catastrophe dans l’histoire du nighclubbing, quand l’incendie d’une boite de Luoyang, en Chine, avait fait 309 victimes.
La soirée réunissait des étudiants de l’Université fédérale de Santa Maria. Le nombre de personnes présentes dans la discothèque n’a pas été confirmée, mais les lieux pouvaient contenir jusqu’à 2000 personnes et vu l’ampleur de la catastrophe, elle était certainement pleine.
Selon les premiers témoignages recueillis sur place par la police et les journalistes, l’incendie a commencé vers 2 heures du matin quand le chanteur sur scène a fait une sorte de petit show pyrotechnique visiblement un peu foireux. Les flammes ont donc très logiquement atteint le toit de la discothèque et se sont propagées à l’établissement. Le matériel d’isolement acoustique du bâtiment était composé de mousse qui en s’enflammant, aurait dégagé une fumée très toxique qui a intoxiqué les victimes. Selon les pompiers, «la principale cause des décès est l’asphyxie».