Et non ce n’est pas une blague. Grâce à la démocratisation prochaine des imprimantes en 3D, vous pourrez prochainement imprimer une arme à feu directement depuis chez vous.

C’est l’idée folle de Cody Wilson, cofondateur et le porte-parole de Defense Distributed. Cet américain adore les armes, mais aussi la liberté de se faire un maximum d’oseille par tous les moyens, american style. Même si les imprimantes 3D ne sont pas encore à la portée de tous - à cause de leur prix et et de la lenteur du processus d’impression - Cody Wilson a quand même anticipé une demande très forte aux USA: les armes à feu.

Son but ? Lancer les tests d’impression d’une arme à feu entièrement en 3D d’ici la fin de l’année. Pas un jouet, mais un véritable engin avec “une capacité létale garantie”. Il se dédouane en expliquant que “ce n’est pas vraiment une arme si ça ne menace pas de tuer quelqu’un”.

Ce « redneck 2.0 » a déjà établie tous les plans en « crownd-sourcés » de son joujou baptisé « Wiki weapon ». En gros, il a imaginé un flingue comme si un développeur encodait un site internet. Selon lui, « il ne manque que la licence fédérale d’armes à feu, le permis qui leur est nécessaire pour pouvoir légalement fabriquer des armes aux Etats-Unis ».

Mais on sait tous comment ça se passe aux Etats-Unis. Une fois les imprimantes 3D à la portée de tous, n’importe qui pourra se faire un « beretta » depuis son salon: “C’est une des idées de la révolution américaine que chaque citoyen puisse posséder des armes (…). C’est vraiment un moyen de baisser la barrière d’accès aux armes.” explique gentiment le « Douchebag ».

Concrètement, selon la loi fédérale américaine, il est légal de créer des armes à feu chez soi, tant que l’on ne les vend pas. Donc rien n’empêche de distribuer gratuitement sur internet les plans de ces derniers à imprimer chez soi.

Seul barrière pour ces barges accroc de la gâchette : Stratasys. La boîte qui fabrique les imprimantes utilisées par ces derniers, a publiquement déclaré que cette utilisation sans permis violait les lois fédérales, et que l’entreprise ne pouvait tolérer des usages illégaux de ses machines. Honnêtement, il va être très difficile de vérifier ce chacun fait chez soi…

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A propos de l'auteur

Co-fondateur de Roads Magazine / Responsable de la rubrique Culture (sur twitter : @BonhommeVincent) / Web Designer (plus d'info sur : vincentbonhomme.github.io/resume/)

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