Société

Alien: le squelette miniature d’Ata intrigue les ufologues

La rédaction 11/05/2013 0

Le squelette d’une petite créature humanoïde de quinze centimètres affole actuellement les ufologues au sujet de sa provenance. Même si l’ADN de cette petite chose nommée Ata est humain, certains mystères à son sujet restent encore à éclaircir pour pouvoir affirmer sans aucun doute qu’il s’agit bien d’un foetus.

Il y a une dizaine d’années, un chercheur de trésor prospecte dans un village abandonné situé dans le désert de l’Atacama, au Chili. En creusant dans le cimetière, cet « Indiana Jones » de circonstance a découvert une petite étoffe de tissu entouré d’un ruban violet qui renfermait un minuscule squelette d’une quinzaine de centimètres.

Toujours est-il que quelque temps après, Ata atterrissait chez un collectionneur privé à Barcelone, puis devient le « héros » d’un documentaire Sirius, qui avance que l’être non identifié prouverait l’existence des extra-terrestres.

Intrigué, l’immunologiste Garry Nolan, chercheur à l’Université de Stanford, a donc décidé de s’intéresser au cas d’Ata. En effet, même si l’ADN de cette petite créature est parfaitement humain, personne n’a pour le moment été capable d’expliquer la présence de douze côtes (contre dix pour les humains normalement). Et puis, nul besoin d’une agrégation en physique quantique pour observer et relever que la boite crânienne d’Ata est difforme, et particulièrement imposante comparée au reste du corps.

Face à un mystère insolvable, Nolan s’est, par conséquent, penché sur son génome. Alors qu’il pensait que le squelette avait quelques centaines, voire milliers d’années, son ADN indique qu’il n’est âgé que de quelques décennies. Mais qui est donc Ata?

Dans l’impossibilité d’établir un diagnostic précis et cohérent, c’est donc un éminent radiologue pédiatrique du Cedars-Sinai de Los Angeles, Ralph Lachman, qui s’est à son tour penché sur le cas du petit squelette. Nouvelle surprise: en plusieurs décennies d’exercice de la médecine, le docteur Lachman n’a jamais rencontré quelque chose de similaire. Après avoir subi une batterie de rayons X en tous genres, le « petit corps malade » a livré ses secrets: le développement des genoux du squelette d’Ata correspond à celui d’un enfant… de six à huit ans. Intriguant, n’est-ce pas?

Pour Garry Nolan, il existe deux hypothèses pour justifier l’existence de cette petite chose difforme. La première suggère qu’Ata a souffert d’une forme extrême de nanisme, et aurait donc bel et bien atteint l’âge avancé par l’étude de ses articulations. La seconde hypothèse avance qu’Ata n’aurait jamais dépassé le stade de foetus. A 22 semaines, il aurait souffert d’une maladie (la progéria) qui a fait vieillir de façon très accélérée son ossature in utero. Une troisième option est également envisagée: une intoxication fœtale aux tératogènes. Seulement, l’existence d’autres cas de squelettes excessivement petits, notamment en Russie, tendrait à privilégier une explication génétique plutôt que toxicologique.

Un autre expert, William Jungers, paléoanthropologue et anatomiste à l’Université de Stony Brook près de New York, avance une explication plus prosaïque que celle de son confrère californien: pour lui, il s’agit « d’un fœtus humain ou d’un enfant mort-né particulièrement desséché et momifié » – à noter que le désert de l’Atacama est l’un des endroits les plus secs de la planète. Il mentionne des « parties du corps à peine ossifiées et immatures », comme les mains et les pieds, ainsi que la large suture métopique, qui relit les deux os crâniens au milieu du front. « Si l’on a du mal à déterminer des anomalies génétiques, c’est peut-être parce qu’il n’y en a pas », conclut-il. Reste que cela n’explique pas le nombre anormal de côtes et la densité des genoux.

Malgré les certitudes du docteur Jungers, il n’est toujours pas prouvé qu’il s’agisse de manière sûre et certaine d’un humain. Pour le moment, il ne s’agirait donc ni d’un faux, ni d’un vrai « alien ». Affaire à suivre….

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