Affaire Findus : les chevaux avait-il le sida ?

Cette information provient du journal britannique The Telegraph qui affirme que certains animaux étaient infectés par une maladie surnommée « le sida du cheval ». Un futur scandale sanitaire ?

Alors que l’affaire de la viande de cheval étiquetée « 100% bœuf » touche quasiment toute l’Europe, en Angleterre, c’est la psychose dans ce pays où l’hippophagie est mal-perçue dans la société.

Le quotidien The Telegraph rapporte qu’une maladie endémique touche le cheptel roumain, le « sida du cheval ». Une anémie aplasique qui provoque une diminution de la production de globules rouges qui servent à transporter l’oxygène dans le corps. Si cette maladie n’est pas transmissible à l’homme, son traitement peut s’avérer dangereux en cas d’ingestion de viande « traitée ».

Cette maladie toucherait les chevaux roumains qui sont traités avec un agent anti-inflammatoire et analgésique, interdit en France pour les animaux dont la viande sera consommée. « Un médicament qui ne devrait jamais entrer dans la chaîne alimentaire des humains », a expliqué Robin Hargreaves, de l’Association britannique des vétérinaires, cité par le Guardian. « Si la viande est contaminée, elle pourrait être nuisible à la santé humaine » peut-on encore lire dans le journal anglais. Il y a trois ans, l’Angleterre a usé du principe de précaution pour interdire l’importation de viande chevaline en provenance de Roumanie.

Normalement, les éleveurs roumains sont soumis à la même législation que leurs homologues anglais ou français. Les méandres de la législation européenne en matière de contrôle et de production des produits agro-alimentaires doivent être remis en question face aux dérives que ce dossier que « l’affaire Findus » érige en archétype.

Au-delà des conditions d’élevage et d’abatage déplorables qui ont été relevées dans cette affaire, la simple fraude avancée par le gouvernement français pourrait se transformer en scandale sanitaire. Un psychose sociétale en vue alors que l’Union Européenne et ses consommateurs ont toujours en mémoire les incidents de la vache folle, de la grippe aviaire et porcine ou encore de la bactérie E-Colie.

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