Refusant de voir des femmes rondelettes porter ses créations, aucun vêtement de la prochaine collection de la marque américaine ne sera disponible au-dessus de la taille 38. Question d’image.
Pour Abercrombie & Fitch, la beauté n’est qu’une question de minceur. Et elle le fait bien comprendre. Afin d’éviter que des personnes fortes fréquentent ses magasins ou portent ses vêtements, la marque américaine a tout simplement décidé de ne pas proposer des tailles supérieures au 38, révèle le site businessinsider.
Elle veut être associée à des « jeunes branchés », et d’après ses dirigeants, les femmes à embonpoint ne peuvent pas en faire partie. Une politique que le PDG de la marque assume parfaitement. « Le sex-appeal (…) c’est presque tout ce qui compte. C’est pour cette raison que nous n’engageons que de belles personnes dans nos magasins, et nous visons une clientèle belle et cool. On ne vend rien aux autres personnes. Est-ce que nous excluons des clients? Absolument », avait déclaré Mike Jeffries en 2006.
Des critères de beauté dépassés
Cette ligne de conduite est de moins en moins courante dans le textile. Les mannequins anorexiques ou photoshopées ne font plus autant rêver, et certaines marques de prêt-à-porter l’ont bien compris. La compagnie H&M vient même d’engager Jennie Runk, un modèle taille 44, pour présenter sa nouvelle collection de maillots de bain.
La multinationale suédoise a senti le filon. Aux États-Unis, 67% de la population capable de consommer ce genre de produits ferait partie des clientes dites de « grandes tailles ». Tout un nouveau marché à conquérir pour les marques textiles, qui ne représenterait pas moins de 19 milliards de dollars.
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