Le fusil, spécialement conçu pour « les jeunes tireurs », était un cadeau que le garçonnet avait reçu pour son anniversaire.

Un cadeau empoisonné. Alors que les États-Unis se remettent peu à peu de la tuerie de Newton, un autre fait divers sanglant vient relancer le débat sur la libre commercialisation des armes. Mardi 30 avril, dans l’État du Kentucky, un garçon de cinq ans a tué sa soeur de deux ans avec un fusil reçu en cadeau d’anniversaire. Blessée à la poitrine, la petite fille a été transportée d’urgence à l’hôpital, où elle a été déclarée morte.

La carabine incriminée est commercialisée par la marque Crickett, qui propose une ligne conçue pour les tireurs en herbe, « my first rifle » (« mon premier fusil »). Les armes sont de petite taille, et de différentes couleurs. Même les filles sont servies avec un modèle rose, prévu spécialement pour elles.

Apprendre aux jeunes tireurs à se protéger avec une arme

Mais ces carabines miniatures n’ont rien à voir avec des jouets. Leur but étant « d’inculquer aux jeunes tireurs l’idée qu’on peut se protéger grâce à une arme, et les encourager à apprendre à utiliser et respecter les activités de tir, comme elles le méritent », peut-on lire sur le site de la marque.

La question du libre port et de la circulation d’armes reste très sensible aux États-Unis. Même Barack Obama s’y est cassé les dents il y a deux semaines, après le rejet par le Sénat américain d’une législation encadrant plus strictement la vente d’armes. Un échec pour le président qui défendait cette réforme depuis quatre mois.

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